5 Francs Argent Union et Force Directoire
Métal | Argent |
Poids | 25 g |
Poids d’or fin | 22,5 g |
Titre | 900 / 1000 |
Diamètre | 37 mm |
Frappe | De l’An 4 à l’An 7 |
Nombre de frappes | 14.459.188 |
Période | Directoire (1795 – 1799) |
Caractéristiques
Description
pièce de 5 Francs Argent Union et Force Directoire An 4, 5, 6 et 7
L‘Union et Force, première pièce d’argent exprimée en francs, est une pièce charnière dans l’histoire de la numismatique française. En effet, elle prend la succession de l’écu royal de six livres, par le truchement des écus conventionnels et constitutionnels républicains et en respecte aussi précisément que possible les caractérisques (frai observé inclus !) mais dans une faciale qui intègre la pièce dans la logique du système métrique. Cet avantage lui permettra de s’insérer sans difficulté dans le système du Franc Germinal qui vena le jour en germinal An XI.
Le poids moyen observé d’un écu royal de six livres tournois (type aux branches d’olivier qui précède exactement la Révolution) est de 29,45 g au titre de 11 deniers d’argent fin. Nous obtenons donc approximativement un poids d’argent fin par livre de 4,50 g, ce qui est la quantité d’argent fin qui définira un « franc germinal ». L’écu royal pouvait donc passer sans difficulté pour une pièce de 6 francs, le demi-écu pour une pièce de 3 francs.
Ainsi, la Révolution intégrait la monnaie à la logique décimale sans bouleverser les habitudes des Français dans leur évaluation des valeurs. Une livre toumois restait un franc, les deux mots étaient déjà synonymes depuis longtemps, ils le resteront encore des dizaines d’années.
Avers : « UNION ET FORCE » – Hercule barbu demi-nu, debout de face avec la léonté, sur son épaule gauche une patte du lion, sur son bras et autour de sa taille la peau du lion de Némée, derrière ses jambes queue et patte du lion, unissant la Liberté debout à gauche tournée à droite, tenant une pique surmonté d’un bonnet phrygien, vêtue d’un peplos et l’Egalité debout à droite tournée à gauche, tenant le niveau, vêtue d’un chiton ; à l’exergue Dupré signé en cursif entre deux points.
Revers : « REPUBLIQUE FRANÇAISE » – « 5 FRANCS » en deux lignes ; au-dessous un trait séparait et l’AN (millésime), le tout contenu dans une couronne composée à gauche d’une branche de laurier, à droite d’une branche de chêne avec feuille finale, nouées à leur base par un ruban ; au-dessous la lettre entre deux points.
Tranche : décorée en creux
Graveur : Augustin DUPRE
Création : loi du 18 germinal An 3 (7 avril 1795) et loi du 28 thermidor An 3 (15 août 1795)
Retrait : Loi du 25 juin 1928, démonétisée le 17 février 2005
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